Les Journées Débat
12 octobre 2017
La place des organismes dans la politique de la ville
Gare de l’Est Les Salons du Relais - Paris

Présentation de l'événement

Inscription au plus tard le 4 octobre 2017

Pilotes : APES / USH

Quel renouveau du cadre partenarial ?

La politique de la ville s’est structurée depuis 30 ans et constitue une politique publique aux contours institutionnels plus clairs que jamais à travers une forte contractualisation. Incluant le Nouveau Programme de Renouvellement Urbain, articulant des financements importants (5 milliards pour le NPNRU, 170 millions par an pour l’abattement TFPB), prônant une transversalité des thèmes et métiers d’intervention, s’appuyant sur des modalités d’intervention éprouvée : le mode projet, la participation des habitants…la politique de la ville est une politique publique incontournable.

Les bailleurs sociaux, acteurs en première ligne dans les quartiers prioritaires, sont, plus que jamais inscrits au cœur des dispositifs de la politique de la ville, en lien avec leurs partenaires Etat et collectivités, mais les modalités de leur association aux différents dispositifs ne sont pas les mêmes sur tous les territoires.

L’ingénierie au sein des organisations est-elle suffisante, notamment les moyens d’animation et de suivi/capitalisation des actions, de même que les méthodologies de travail, pour répondre à l’ensemble des questions posées à la politique de ville, politique de rééquilibrage territoriale par excellence : les équilibres de peuplement, la mixité, l’accompagnement des publics fragiles, la réussite scolaire, l’accès à la santé, le rapport aux institutions, l’insertion professionnelle, l’intégration dans une société apaisée et respectueuse des croyances de chacun ? quel bilan peut-on tirer sur tous ces sujets, alors que les quartiers sont régulièrement pointés du doigts dans les pires faits d’actualité ?

Récemment, la mise en place du cadre national de l’abattement TFPB, est venue rappeler la nécessité de construire un cadre partenarial pour l’action dans les quartiers. Ici encore, un bilan doit être tiré et les enseignements doivent orienter les actions : renouveler les modes de travail avec les amicales, les conseils citoyens ; réinventer les approches partenariales ; partager des objectifs et des méthodes de travail respectueuse de l’action de chaque partenaire ; mesurer les impacts des actions sur le fonctionnement des quartiers en matière de qualité de service et ajuster celles-ci le cas échéant.

La place de la politique de la ville dans les organisations des bailleurs sera plus globalement interrogée : quelle ingénierie de travail pour répondre à des enjeux par territoire ? quel accompagnement des locataires pour participer aux différents dispositifs ?

Experts et opérationnels s’attacheront, au travers d’échanges nourris, de dresser une figure du nouveau cadre partenarial.